Lecteurs, urgence satirique : Zélium a besoin de vous, tout de suite et partout !

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Zélium, c’est un journal satirique fabriqué par des bénévoles provenant de moult chapelles : Fluide Glacial, Siné Mensuel, Psikopat, Charlie Hebdo, Le Monde, Politis, CausetteL’Echo des Savanes, etc. Nous avons pu le relancer en kiosque fin 2014 avec une nouvelle formule magazine grâce à une campagne de financement participatif. Après un suspense éreintant – où l’enjeu était la vie ou la mort du journal, rien que ça –, 10265 € ont été récoltés auprès de 227 souscripteurs, soit l’équivalent des frais d’impression de deux numéros.

L’objectif à atteindre pour parvenir à l’autofinancement du journal est de 30% de taux de vente. C’est-à-dire que sur 100 exemplaires mis en vente en kiosque, il est impératif que nous en vendions au moins 30. Sous ce seuil, les ventes en kiosque ne permettent plus de couvrir les frais d’impression et de fonctionnement (frais postaux liés aux envois aux abonnés et à la boutique en ligne par exemple), et ce même si la ceinture est ultra serrée : même les bières, on les achète avec nos propres sous lors des bouclages ! Car on en est là : à Zélium, les ventes en kiosque permettent de financer les frais d’impression. Aucun bénéfice pour rémunérer quelconque auteur, tout le monde est bénévole depuis plus de quatre années maintenant. Ce n’est pas par volonté, c’est par nécessité, du fait d’une très grande précarité financière. Voilà un constat sincère de l’envers du décor d’une presse satirique indépendante comme peut l’être Zélium.

Aujourd’hui, on ne va pas le cacher, les ventes vont très mal. Zélium a besoin de vous, maintenant, partout où il est en vente : le Zélium n°3 spécial corruption est en train de vivre une baisse importante des ventes en kiosque par rapport aux numéros 1 et 2.

Zélium étant distribué par les MLP, nous avons des indicateurs sur les ventes d’un numéro en cours à J+15, J+30 et J+45. Un numéro reste en kiosque deux mois, cela veut dire qu’à partir du jour où un numéro est mis en kiosque, nous avons une tendance relativement précise des ventes en cours au bout de 15, 30 et 45 jours, histoire de voir comment se comporte le bestiau et si nos lecteurs sont au rendez-vous.

Communiquer de manière transparente sur les ventes d’un journal n’est pas répandu dans le domaine de la presse. Bon bin nous, on s’en fout un peu de l’opacité, et on considère que ça concerne directement nos lecteurs que de voir ce qu’il en est, vu de l’intérieur et chiffres à l’appui :

 

Taux de vente du Zélium n°1 spécial Violences policières à J+45 : 25,94%

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Taux de vente final du Zélium n°1 : 34,2 % (2876 exemplaires vendus sur 8410 exemplaires mis en kiosque)

Synthèse des ventes finales du Zélium n°1:

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Taux de vente du Zélium n°2 spécial Addictions à J+45 : 24,33%

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Taux de vente final du Zélium n°2 : 30,85 % (2606 exemplaires vendus sur 8448 exemplaires mis en kiosque)

Synthèse des ventes finales du Zélium n°2:

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Taux de vente du Zélium n°3 spécial Corruption à J+45 : 13,67%

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Tendance du taux de vente en cours : 13,67% (903 ventes sur un échantillon de 6606 exemplaires, sur un total de 9590 exemplaires en vente en kiosque en France métropolitaine).

Pour rappel, à J+45, nous étions donc à 25,94% de taux de vente pour le Zélium n°1, et à 24,33% de taux de vente pour le Zélium n°2. Le chiffre de 13,67% de taux de vente à J+45 pour le Zélium n°3 est alarmant, car si ce taux de vente se confirme à une barre très en-dessous des 30% synonyme d’autofinancement, alors les ventes en kiosque ne couvriront plus ce que coûte le journal en frais d’impression. Conséquence : l’association ne pourra pas avancer les frais d’impression du numéro suivant. Traduction : mort de la nouvelle formule magazine de Zélium à court terme, après le Zélium n°4 (numéro d’été).

Lecteurs, vous l’aurez compris : c’est vous qui avez le sort de Zélium et de son collectif d’une centaine de bénévoles (qui comprend par exemple Aurel, dessinateur à Politis et au Monde, et auteur de la Une du Zélium n°3 spécial corruption) entre vos mains.

Zélium ne vit que par la vente de ses numéros, et ne bénéficie d’aucune subvention ni aide à la presse, encore moins de ressources financières liées à la vente d’encarts publicitaires. Le Zélium n°3 est encore en kiosque pour deux semaines. Si vous pensez que Zélium mérite d’exister en kiosque, c’est simple : ACHETEZ-LE chez votre kiosquier.

Comment trouver le kiosquier le plus proche de chez vous ? En cliquant ICI :

 

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Deux semaines, c’est ce qu’il nous reste pour redresser la barre des ventes du Zélium n°3 spécial corruption actuellement en kiosque. Urgence satirique ! C’est le moment d’agir, il faut foncer. Prêchez la sainte parole satirique autour de vous, partagez cet article autant que vous le pourrez sur les réseaux sociaux, achetez plusieurs exemplaires du Zélium actuellement en kiosque et offrez-les ou revendez-les autour de vous. Faites tout ce que vous pouvez, car la presse indépendante ne peut vivre que grâce à ses lecteurs.

Live or die!

 

L’association.