Le 11 janvier 2015, après l’attentat contre Charlie Hebdo, nous avons marché par millions pour défendre la liberté d’expression. Aujourd’hui, d’autres utilisent des armes légales pour éliminer un humoriste, Guillaume Meurice. Son crime : une simple blague.  

Une association a porté plainte pour « provocation à la haine » et la police a convoqué Meurice : tout ça pour un prépuce !  
Depuis plusieurs semaines, pour de simples tags ou collages en soutien des habitant-e-s de Gaza et de Cisjordanie et contre les crimes de guerre qu’iels subissent, de nombreux anonymes, loin des regards, sont arrêtés par les forces de répression, placés en garde à vue et envoyés au tribunal en subissant des prises d’empreintes et d’ADN. 
En s’attaquant à Meurice, on cherche à faire tomber une figure de l’humour et de la satire politique.  Nous, journalistes, dessinateurs et dessinatrices, chroniqueur-es et auteur-es, au nom du journal satirique Zélium, nous faisons bloc autour de Guillaume Meurice pour défendre la liberté d’expression et dénoncer l’instrumentalisation par la droite et l’extrême droite de la lutte contre toutes les formes de racisme. 
  
Sa liberté, c’est aussi la nôtre !