Nous sommes fiers d’annoncer que le Prix Charlie Schlingo 2015 a été décerné à Berth au Festival d’Angoulême, pour son album « Ça sent mauvais », édité par Jack is on the Road, l’association éditrice du journal satirique Zélium !

Un bel album de plus de 100 strips et dessins bêtes et méchants, publié en décembre dernier à l’issue d’une campagne de financement participatif.

 

 

Revue de presse

 

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Faute de moyens, « Ça sent mauvais » n’est pas distribué dans le réseau classique des librairies, mais principalement sur la boutique en ligne du journal Zélium. Pour le commander, cliquez ici !

 

Chers amis libraires, vous souhaitez diffuser « Ça sent mauvais » ? Rien de plus simple ! Rendez vous dans notre Espace Diffuseurs, où vous pourrez choisir le nombre d’exemplaires que vous souhaitez recevoir ainsi que votre commission sur les ventes !

 

Biographie de l’auteur

Berth vit à Besançon. Il publie ses premiers dessins en 1991 dans La Grosse Bertha, puis dans L’Écho des Savanes, Fluide Glacial ou L’Humanité. Il dessine actuellement à Mon Quotidien, Spirou, CQFD, Siné Mensuel ou encore Zélium. Ça sent mauvais est son cinquième livre.

 


Préface de Flavien Moreau,
dessinateur (Zélium, Siné Mensuel) et directeur artistique du journal satirique Zélium

« Après des mois d’observation et de thérapie, le cas Berth ne semble pas près d’être résolu. Sans que nous sachions réellement pourquoi, le patient persiste à vouloir rire de tout sans la moindre considération pour les principes de la Bonne Morale. Les jeunes, les vieux, les pauvres, le sexe, la violence, les femmes, la police, les étrangers, la prison, la justice… Tout y passe, dans un déluge de cynisme machiavélique à faire frémir ce bon con de Niccolò di Bernardo del Machiavegli en personne. Si nous manquons aujourd’hui d’outils pour diagnostiquer avec certitude la pathologie dont souffre Berth – car le malheureux est sa première victime – nous pouvons néanmoins y déceler les symptômes de ce qui pourrait être une version dessinée du syndrome de Gilles de la Tourette.

Une chose est sûre, la perversion sans borne du patient, que la presse à scandale a très justement nommé « le tueur à gags », représente un danger réel pour l’équilibre de notre société. Il est de notre devoir de chercher à comprendre l’origine de ce mal, et ce par tous les moyens possibles ; une autopsie in vivo de Berth nous en apprendra sans doute davantage. Dans l’attente de pouvoir communiquer les résultats de cette opération qui, espérons-le, nous permettra de saisir enfin la sombre nature de cet humour délirant, veuillez trouver ci-joint une partie des ignobles dessins récupérés au domicile du patient et versés à son dossier. »

 


Texte de Quatrième de couverture par Étienne Liebig,
écrivain et chroniqueur (RMC, Psikopat, Siné Mensuel, Zélium…)

 

« Je suis né bien après la mort de Staline et Goebbels, j’ai à peine connu Pol Pot et l’éventreur du Yorkshire n’a pas édité d’ouvrage à sa gloire sur lequel  j’aurais pu apposer une préface  toute en finesse sanguinolente. Lorsque j’ai appris que Berth sortait ses strips, dont l’élégance digne d’un rectum de marsupial le dispute à la fraîcheur d’une muqueuse urétrale cancéreuse, j’ai immédiatement compris qu’il était de mon devoir de m’y coller. Mon premier psychopathe ! Me suis-je écrié en laissant s’échapper la chèvre qui me sert actuellement de compagne. Car ne nous y trompons pas, ça sent mauvais, cet ouvrage de l’immense, du génial Berth est à l’humour ce que Joe Dassin est au strabisme, un ultime cri d’un cœur malade à un rein syphilitique. Oh, bien sûr, les psychanalystes verront dans cette œuvre un torrent d’amour caché derrière une montagne de larmes, et ils n’auront pas tort car je me suis laissé dire que Berth, derrière ses faux airs de brute épaisse, dissimule un foie cirrhotique ! Attention toutefois, le risque de cet album, c’est que tous les autres vous paraissent bien ternes. »

 


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