La maison d’édition associative Jack is on the road édite le prochain livre de Berth (Siné Mensuel, Spirou, Mon Quotidien, CQFD, Zélium…) et lance une campagne de financement participatif du 14 novembre au 15 décembre 2014 via Ulule : ulule.com/berth-sent-mauvaisÇa sent mauvais, un livre qui sent le sapin avant Noël.

 

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En septembre dernier, la maison d’édition Jack is on the road (association loi 1901 à but non lucratif) lançait une campagne sur Ulule pour financer le retour en kiosque du journal satirique Zélium. Avec succès !

 

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En parallèle de ce retour en fanfare chez vos marchands de journaux, l’association projette désormais de publier son troisième album : ça sent mauvais, le dernier recueil de strips et de dessins du dessinateur Berth ! Un livre de 68 pages imprimées tout en couleur, sur un beau papier 135g, au format horizontal de 16×24 cm et muni d’une couverture cartonnée. Comme Tintin !

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Puisque nous n’avons pas de pétrole mais beaucoup d’idées, pas de sous mais des lecteurs sensationnels, nous vous proposons avec cette campagne de participer à l’édition de ce fabuleux album de Berth ! À l’issue de cette campagne, du 14 novembre au 15 décembre, le bouquin sera disponible sur la boutique en ligne de Zélium et dans notre réseau de points de vente. Mais attention ! Seuls les livres prévendus via cette campagne Ulule seront dédicacés par Berth. En tout, 25 contreparties disponibles, dont 5 comprenant des strips originaux publiés dans l’album !

Biographie de l’auteur

Berth vit à Besançon. Il publie ses premiers dessins en 1991 dans La Grosse Bertha, puis dans L’Écho des Savanes, Fluide Glacial ou L’Humanité. Il dessine actuellement à Mon Quotidien, Spirou, CQFD, Siné Mensuel ou encore Zélium. Ça sent mauvais est son cinquième livre.

Préface de Flavien Moreau,
illustrateur et directeur artistique du journal satirique Zélium

« Après des mois d’observation et de thérapie, le cas Berth ne semble pas près d’être résolu. Sans que nous sachions réellement pourquoi, le patient persiste à vouloir rire de tout sans la moindre considération pour les principes de la Bonne Morale. Les jeunes, les vieux, les pauvres, le sexe, la violence, les femmes, la police, les étrangers, la prison, la justice… Tout y passe, dans un déluge de cynisme machiavélique à faire frémir ce bon con de Niccolò di Bernardo del Machiavegli en personne. Si nous manquons aujourd’hui d’outils pour diagnostiquer avec certitude la pathologie dont souffre Berth – car le malheureux est sa première victime – nous pouvons néanmoins y déceler les symptômes de ce qui pourrait être une version dessinée du syndrome de Gilles de la Tourette.
Une chose est sûre, la perversion sans borne du patient, que la presse à scandale a très justement nommé « le tueur à gags », représente un danger réel pour l’équilibre de notre société. Il est de notre devoir de chercher à comprendre l’origine de ce mal, et ce par tous les moyens possibles ; une autopsie in vivo de Berth nous en apprendra sans doute davantage. Dans l’attente de pouvoir communiquer les résultats de cette opération qui, espérons-le, nous permettra de saisir enfin la sombre nature de cet humour délirant, veuillez trouver ci-joint une partie des ignobles dessins récupérés au domicile du patient et versés à son dossier. »

Texte de Quatrième de couverture par Étienne Liebig,
écrivain et chroniqueur (RMC, Psikopat, Siné Mensuel, Zélium…)

« Je suis né bien après la mort de Staline et Goebbels, j’ai à peine connu Pol Pot et l’éventreur du Yorkshire n’a pas édité d’ouvrage à sa gloire sur lequel  j’aurais pu apposer une préface  toute en finesse sanguinolente. Lorsque j’ai appris que Berth sortait ses strips, dont l’élégance digne d’un rectum de marsupial le dispute à la fraîcheur d’une muqueuse urétrale cancéreuse, j’ai immédiatement compris qu’il était de mon devoir de m’y coller. Mon premier psychopathe ! Me suis-je écrié en laissant s’échapper la chèvre qui me sert actuellement de compagne. Car ne nous y trompons pas, ça sent mauvais, cet ouvrage de l’immense, du génial Berth est à l’humour ce que Joe Dassin est au strabisme, un ultime cri d’un cœur malade à un rein syphilitique. Oh, bien sûr, les psychanalystes verront dans cette œuvre un torrent d’amour caché derrière une montagne de larmes, et ils n’auront pas tort car je me suis laissé dire que Berth, derrière ses faux airs de brute épaisse, dissimule un foie cirrhotique ! Attention toutefois, le risque de cet album, c’est que tous les autres vous paraissent bien ternes. »

Contreparties

La campagne Ulule de ça sent mauvais va servir à financer les frais d’impression du livre ainsi que les contreparties proposées à nos merveilleux souscripteurs. Et un pschit de Febreze.
Parmi les contreparties disponibles :
  • des livres (dédicace possible)
  • des dessins originaux dédicacés par Berth
  • des marque-pages recto/verso

  • des cartes postales
  • des tirages A4 numérotés et signés par Berth

Ça sent mauvais, un livre à offrir et à s’offrir !

L’équipage de Zélium